Du vote à la passation des pouvoirs, les élections américaines de 2020 n’ont rien eu d’ordinaire. Depuis l’annonce de sa défaite, Donald Trump ne cesse de mener une bataille contre les résultats. Une bataille qui lui coûte bien des alliés. En effet, la contestation sans relâche des scrutins du président sortant ne fait pas l’unanimité et certains de ses proches s’expriment pour la première fois, pour le contredire.
Des actions non-concluantes
Depuis l’annonce des résultats, le président sortant ne souhaite toujours pas affirmer publiquement sa défaite. À l’aube de la passation de pouvoir Donald Trump enchaîne les décisions et réussi même a récolté des fonds à hauteur de 200 millions de Dollars pour contester les résultats dans un but, selon lui ; « de poursuivre le combat pour nettoyer notre processus électoral corrompu dans de très nombreuses régions du pays ». Dans son combat de contestation à la présidentielle américaine, Donald Trump, se voit lutter contre quiconque viendra contredire son discours, et cela même s’il s’agit des personnes au sein de son propre cabinet. En effet, Donald Trump ne fait pas l’unanimité et pour la première fois plusieurs personnes de son entourage politique se voit s’exprimer publiquement à l’encontre des dires de leur président.
Des alliés qui disparaissent
Le premier à en faire les frais est Chris Krebs, le patron de l’agence gouvernementale en charge de la sécurité des élections. Limogé pour ses propos. Il considère qu’en l’absence d’éléments concluants accréditant l’hypothèse de fraudes électorales, il n’y avait pas de fraude et déclare que la présidentielle avait été « la plus sûre de l’histoire des États-Unis ». La plupart de ces recours ont d’ailleurs été rejetés par les tribunaux.
En plus de Chris Krebs, c’est William Barr, un fidèle de Donald Trump, qui a estimé ne pas avoir à contester de fraude électorale pouvant changer les résultats et invalider la victoire de Joe Biden à la présidentielle du 3 novembre, contrairement à ce qu’affirme Donald Trump. Ce conservateur de 70 ans est le premier membre de la garde rapprochée du président à prendre ses distances publiquement après les allégations d’élection « truquée » de Donald Trump. Dans une interview pour l’agence américaine Associated Press ce dernier a déclaré “À ce stade, nous n’avons pas vu de fraude à une échelle susceptible de changer le résultat de l’élection”, « Il y a eu des allégations de fraudes systématiques, selon lesquelles des machines auraient été programmées pour fausser les résultats des élections », a-t-il rappelé.
Déclarations qui risquent de le placer en haut de liste des prochains limogés. D’autres alliés prennent la fuite. Lorsque interrogé par la presse au sujet du ministère de la Justice et à la police fédérale, Donald Trump a émis son mécontentement sur le manque de soutien de ces derniers, proclament qu’ils étaient “portés disparus”.
Du côté de Joe Biden
Face à cela, Joe Biden lui prépare son arrivée au pouvoir et à déjà nommé une dizaine de membres de son équipe de campagne, pour l’entourerà la Maison Blanche, où il prendra ses fonctions le 20 janvier 2021.
Article rédigé par Katia Toubal.