Ce n’est plus un secret, Donald Trump et Twitter, c’est l’histoire d’amour conflictuelle du 21e siècle, qui tient tout le monde en haleine. Que va-t-il Twitter aujourd’hui ? Qui va t’il attaquer ? Quel scandale va encore éclater ? Depuis le début de sa première campagne présidentielle, en 2015, le président américain, ne cesse de surprendre sur son compte Twitter. À la tête de la première puissance économique au monde, Donald Trump, reste le président le plus présent sur le réseau social. Avec 82 millions de followers, et 56 000 tweets, il s’exprime quotidiennement, et cela dès 6h du matin. Grand fervent du dialogue, il n’hésite pas à interagir et répondre aux tweets des utilisateurs.
Une stratégie bien réfléchie
Son mode de communication, lorsqu’on observe le personnage, peut sembler peu recherché, culotté et très spontané. Mais rien de tout ça, en tweetant de manière permanente, il déstabilise ses adversaires. Ses adversaires que nous résumons en trois catégories et qui sont le sujet de la majorité de ses tweets.
La presse
Qu’il pointe souvent du doigt, « L’un des pires sondages en 2016 a été @FoxNews Sondage. Ils avaient si ridiculement tort. Fox a dit qu’ils allaient changer les sondeurs, mais ils ne l’ont pas fait. Ils ont totalement sur échantillonné les démocrates au point qu’un enfant pourrait voir ce qui se passe. Rasmussen, qui était précis, à 52%. »
Les personnalités publiques
En contrôle total de son compte Twitter, il n’hésite pas à donner son avis tel un internaute lambda, sur lavie des célébrités. L’acteur Alec Baldwin, après son sketch caricaturant le président, en a vite fait les frais. Le président n’appréciant pas la farce, lui a fait savoir. « Alec Baldwin, dont la carrière médiocre et mourante a été sauvée par sa terrible imitation de moi au SNL, et qui dit que maintenant me jouer avait été une agonie. Alec, c’était l’agonie pour ceux qui étaient obligés de regarder. Ramenez Darrell Hammond, plus drôle et bien plus talentueux ! » —Donald J. Trump (@realDonaldTrump)
Les politiques, le cœur de sa stratégie
Rabaisser la partie adverse en tweetant à son sujet, fait partie de la stratégie du président. Il s’attaque ouvertement à des politiciens quotidiennement. C’est dernier temps, c’est Barack Obama qui anime sa page. Et selon Les Décodeurs, son prédécesseur est mentionné dans plus de 9 % de ses tweets, tweets qui ne font pas l’éloge de ce dernier. Un exemple, datant de quelques heures : le tweet de @thebradforldife « Barack Obama a espionné Trump, piégé Flynn et saboté leur transition -mais les médias font la leçon à Trump. » —Donald J. Trump (@realDonaldTrump)
Une mauvaise gestion de la crise, qui risque de lui coûter cher
Bien que sa présence sur Twitter l’ai aidé pour gagner des électeurs, sa réputation a basculéet il est devenu le roi de la désinformation. Souvent accusé par Twitter, pour son usage dangereux de sa plateforme. Le réseau social, n’a pas hésité à masquer certains de ses tweets. Tel que dernièrement, avec un tweet concernant la crise du coronavirus.« Les enfants gèrent très bien le virus chinois. Ils peuvent l’attraper, mais l’impact sur eux est faible si vous regardez les chiffres en matière de mortalité. Les jeunes enfants ont un système immunitaire très très fort. » —Donald J. Trump (@realDonaldTrump) Sa façon de communiquer lui a sûrement valu son élection, mais cette fois-ci, c’est peut-être de trop, sa mauvaise gestion de la crise sanitaire à déjà d’énormes répercussions sur l’opinion publique, ce qui risque de mettre en danger sa réélection.
Un compte présidentiel à l’opposé
En parallèle, son compte présidentiel @POTUS, acronyme de President of the United States, est beaucoup mieux géré, et rarement lié à des scandales. 40% des tweets récoltés jusqu’au 26 juin de @POTUS selon Les Décodeurs, traitent de sujets usuels, tandis que @realDonaldTrump est à 21,9% seulement. « Nous offrons de meilleurs soins et plus de choix à moindre coût. Nous offrons un avenir plus sain, plus sûr, plus brillant et plus prospère à TOUS les citoyens de notre magnifique pays -parce que nous mettons fièrement l’AMÉRIQUE EN PREMIER ! » -@POTUS Le thème est institutionnel et les tweets, même s’ils gardent la signature du président, restent neutres.
Article rédigé par Katia Toubal.