Par Benoit Cazelles

© Benoit Cazelles – Nicolas Sellier, diplomé en psychologie

Nicolas Sellier, diplômé de l’école des psychologues praticiens depuis septembre 2025 fait partie des nombreux étudiants qui, après leurs études, souhaitent exercer dans l’un des domaines les plus demandés dans le secteur de la psychologie : la psychiatrie. 

Il s’est dirigé vers la psychologie parce que pour lui, c’était le carrefour entre plusieurs de ses domaines d’intérêt : les sciences, la philo, et le psychisme humain. Mais également, comme beaucoup d’étudiants selon lui, puisque ce sont des études qui permettent de répondre à des questionnements personnels. « Pendant mes études, c’est arrivé plusieurs fois que nos profs disent à moi ou à d’autres qu’on ne va pas en psycho sans aucune raison ». 

Assez tôt dans ses études, il est rattrapé par des doutes sur sa légitimité à exercer dans ce domaine. Il confie qu’une des raisons qui l’a poussé vers la psychologie était également de mieux se comprendre et de régler des problèmes du passé. « À un moment dans mes études, je me suis demandé si je les faisais pour l’amour du métier, ou si c’était pour me développer et m’améliorer ». Pourtant, autour de lui, ses amis ne voient pas ses doutes. Pour eux, la seule manifestation de sa pratique de la psychologie est sa capacité à être silencieux et à observer les interactions autour de lui. Nicolas essaye de marquer une limite entre son travail et sa vie personnelle, mais lorsqu’il discute avec ses proches, il prend souvent le rôle de l’oreille attentive.   

Aujourd’hui, il cherche à travailler dans le secteur psychiatrique, car il y voit le domaine avec le plus de potentiel pour faire évoluer la psychologie. « Les cas en psychiatrie, ce sont des troubles que l’on voit très rarement et donc pour un psychologue ça devient un peu une rareté, quelque chose de très près précieux et donc intéressant à étudier ». Il est moins intéressé par des secteurs plus classiques de la psychologie car ils suivent des protocoles très carrés et scientifiques, là où la psychiatrie laisse plus de liberté et demande un travail sur le long terme pour trouver la meilleure solution. 

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