Bienvenue dans l’édition 2025 de Black Sheep, le magazine des étudiant.es du Master 2 Communication Rédactionnelle Multimédia de l’Université Paris Nanterre, qui prend le pouls du monde actuel.
2024 fut insatiable, détruisant tout sur son passage de Mayotte à Gaza. Elle nous a servi des crises en rafales, des catastrophes climatiques, sans parler de la telenovela gouvernementale qui a suivi la dissolution de l’Assemblée au printemps dernier. Entre fascination, consternation et cynisme absolu, les actualités se suivent et se ressemblent dans le dépit collectif.
Que peut-on attendre de 2025 ? Ou plutôt que peut-on lui souhaiter ? Le vote d’un budget qui épargnera le service public, un Donald Trump empêché dans ses velléités fascistes, de vraies mesures pour le climat, la fin de la guerre en Ukraine… L’Assemblée générale des Nations Unies l’annonce comme une prophétie qu’on espère autoréalisatrice : 2025 sera « l’année internationale de la paix et de la confiance ». Il risque d’en falloir un peu plus pour apaiser les divisions entre les mains des oligarques, devenus « broligarques » à la conquête du monde. Bref, tous les voyants sont au rouge et pendant ce temps, l’intelligence artificielle fait diversion, s’apprêtant à redistribuer les cartes du monde de demain.
Heureusement, on se console avec la parenthèse enchantée des Jeux Olympiques, on repense avec émotion à sa cérémonie d’ouverture et au symbole d’une Aya Nakamura prodigieuse sur Edith Piaf et « dans la langue de Molière ». La réputation française reluit de nouveau, un regain d’intérêt pour le sport et ses athlètes nous inspirent. Sans oublier la réouverture phénoménale de Notre-Dame qui redonne ses lettres de noblesse à l’artisanat et à ses restaurateurs talentueux.
L’art et la création n’ont pas été sans reste non plus en 2024. Le cinéma français se démarque et conquiert l’étranger, les récits alternatifs émergent et font place à plus de diversité, de subtilité et de messages progressistes. La déferlante « wokiste » rit au nez des boomers et n’a plus à se justifier.
L’année s’ouvre sur un monde toujours en tension, entre espoir et résignation. Alors Black Sheep vous propose une grande respiration : l’actualité vue par les générations qui veulent encore y croire.
Place à cette nouvelle édition, qui sera – espérons le – un nouvel acte.
